30 août 2019
Crédit : Miguel Bruna / Unsplash
S’installer dans un nouveau bureau, rêver d’un grand sursaut écologique, publier un nouveau roman, réussir à aller à la salle de sport :), sensibiliser le grand public aux enjeux des saisons …
On a demandé à Charlotte Cadé de Selency, la créatrice Gaëlle Constantini, l’autrice Adèle Bréau, Céline Julien de Ma Thérapie, la journaliste Fiona Schmidt, Pauline de Maison Eliza, Jeane Clesse de Basilic Podcast et Delphine Brunet de la revue 180°C de partager avec nous ce qu’elles souhaitent pour la rentrée.
J’aimerais que l’humanité réfléchisse au principe de revenu universel, qu’on n’ait plus besoin de travailler pour vivre. De mon côté, j’ai la chance d’avoir un travail que j’adore mais je pense que si l’humanité n’était pas contrainte à un simple labeur pour payer ses factures elle pourrait s’élever plus spirituellement. Mon plus grand souhait serait donc qu’on soit libérés de cette contrainte financière.
Et, comme souhait plus réalisable dans l’immédiat, je rêverais d’avoir un grand lieu dans lequel tous les gens de la mode responsable se retrouveraient pour travailler ensemble avec une économie circulaire. Ce serait une super rentrée !
Le plus gros challenge pour Selency va être de faire savoir à l’ensemble des Français sensibles à la déco qu’ils peuvent désormais renouveler leur intérieur au gré de leurs envies en vendant et en achetant toutes leurs plus belles pièces vintage sur le site.
Pour la rentrée, je voudrais que la ligne 13 se désengorge, que j’aie le courage et pas seulement pendant deux semaines d’aller régulièrement à la salle de sport, que les enfants aient des super instits, que le casting de Top Chef soit cool et puis publier un cinquième roman dont l’écriture m’enchante autant que celle des précédents.
J’ai de nombreux souhaits pour Ma Thérapie ! A la rentrée, j’aimerais élargir la gamme de nos soins et trouver une boutique qui pourrait intégrer un mini laboratoire. Nous aimerions développer l’idée du vrac pour que notre clientèle puisse réutiliser nos flacons. Cet espace pourrait vraiment nous permettre d’incarner Ma Thérapie et notre engagement.
Mon vœu le plus cher c’est que mon livre trouve un public, pas uniquement pour mon égo mais parce que je pense que la question est très importante et qu’on ne l’aborde pas assez. J’espère très fort que quelqu’un le lira, en dehors de ma mère. Je trouve que les féministes n’ont pas assez parlé de la maternité. Et j’ai d’autres projets autour de ça. J’aimerais notamment que « Bordel de mères » devienne un groupe de parole itinérant : je croise les doigts.
Je souffre un peu d’éco anxiété et j’aimerais beaucoup qu’il y ait une prise de conscience plus importante de la part de nos dirigeants. Il y a plein d’initiatives à l’échelle locale, tout le monde se bat, tout le monde fait de son mieux, mais si on ne prend pas les bonnes décisions en haut ce sera très difficile de redresser la barre et de changer les choses. Grâce au Podcast, je suis en contact avec tous ces gens passionnés qui m’écrivent, me disent qu’ils collectent des déchets, qu’ils recyclent, et je trouve dommage que ça ne suive pas plus haut. Donc ce serait mon souhait, que l’écologie prenne le pas sur l’économie. Et même si ce n’est pas à la rentrée, j’aimerais bien que ça arrive un jour.
J’aimerais que ma vie personnelle soit plus en adéquation avec ce que j’aime le plus au monde : cultiver des choses. Et ça, pour le moment, je ne peux pas le faire car j’habite à Paris. J’arrive à me fournir en produits locaux mais ça me manque de ne pas être davantage reliée à la terre.
C’est pourquoi je suis en train de finaliser un beau livre sur les légumes d’hiver qui sortira en librairie début novembre pour donner des clefs à tous ceux qui n’ont pas d’idées pour cuisiner à cette saison souvent considérée comme pauvre. Je veux démontrer que l’hiver est une saison en or pour cuisiner, avec plein de recettes, des fiches, des reportages, des interviews de maraîchers, de botanistes, de nutritionnistes, et de belles images de potagers sous le givre. Une façon aussi pour moi de me rapprocher de la terre, du vivant et de construire un avenir meilleur.
La rentrée coïncide avec la réalisation d’un vœu qui m’était très cher : un bureau pour Maison Eliza ! Nous allons enfin avoir un vrai bureau à Nantes, un lieu où on va pouvoir recevoir et organiser des petites expos. Pour l’instant, on travaillait de chez nous. C’est donc une vraie réalisation, un vrai pas en avant pour nous. Et j’espère que ça va nous aider à inventer la suite de Maison Eliza.
#Ellescréent #Ellessengagent #Ellesvoyagent #Ellesdésirent #Ellesracontent #revuepourelles
Par Fanie / Elles racontent, Multicolore