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Rencontre avec la créatrice des luminaires Vanity Boum

RENCONTRE AVEC ADÉLAÏDE, L'INSPIRANTE CRÉATRICE DE LA MARQUE DE LUMINAIRES VANITY BOUM

22 février 2019

Adelaide Enlart - Vanity Boum

(© Roman Jehanno)

Je suis très heureuse de vous présenter aujourd’hui Adélaïde, la créatrice de la marque Vanity Boum. Depuis 5 ans, elle propose sur son site des luminaires très féminins avec un petit look art déco qui se vendent à vitesse grand V dès qu’une nouvelle collection est mise en ligne.

Adélaïde chine aux 4 coins du mondes ses globes en verre vintage qu’elle remonte ensuite sur une nouvelle base en laiton avec un système électrique neuf. Toutes ses lampes sont baptisées d’un joli prénom avant de partir vivre leur seconde vie dans une nouvelle maison. C’est une belle histoire que la créatrice ne cesse d’enrichir de nouveautés, de couleurs et de jolies surprises pour notre plus grand plaisir !

Bonjour Adélaïde, qu’est ce qui t’a donné l’envie de créer Vanity Boum ?

Lors de promenades en Anjou, la région dont vient mon amoureux, je suis tombée sur des globes anciens complètement abandonnés. J’ai tout de suite vu leur potentiel et l’idée de leur redonner vie m’est venue assez naturellement. Après un grand nettoyage et un petit twist apporté par le laiton et les fils colorés, ces verreries sont devenues de véritables beautés prêtes à continuer leur histoire. Je les ai d’abord montrées à une poignée de personnes qui ont beaucoup aimé, elles ont vécu un peu chez nous, puis j’ai eu envie de créer une marque pour partager ces pièces merveilleuses. J’ai eu la sensation qu’il y avait de la place pour proposer des luminaires qui changeaient et qui étaient, en plus, uniques.

Logo Vanity Boum

Créatrice, entrepreneuse, globe-trotteuse et jeune maman depuis peu… il y a 15 ans, imaginais-tu avoir cette vie ?

Plus jeune, je pensais me destiner à travailler dans la pub mais ça n’est jamais arrivé. J’ai fait des petits jobs pour ensuite devenir assistante de production dans le cinéma. Pendant plusieurs années, j’ai enchainé les projets dans l’audiovisuel mais cela a fini par devenir un peu compliqué de jongler entre Vanity Boum et les tournages, jusqu’au jour où j’ai pris la décision de refuser un gros projet de série et de me dédier complétement à mon projet. Je me suis dit que si je ne le faisais pas maintenant, j’allais le regretter.

Vanity Boum

Lampe vintage Vanity Boum

© Hervé Goluza.

A l’origine de Vanity Boum, il y a surtout la passion des luminaires, l’envie de redonner vie à ces globes que tu chines… Est-ce que ça a été compliqué de passer du statut de créatrice à celui de chef d’entreprise ?

Au départ, j’ai pas mal fonctionné toute seule jusqu’au moment où j’ai ressenti le besoin que Vanity Boum grandisse. Et, pour cela, j’étais consciente qu’il fallait structurer la marque, ce qui commence par une certaine humilité : il faut accepter ne pas tout savoir et ne pas pouvoir tout faire seule. Il y a rapidement eu des aspects que je ne pouvais plus traiter et sur lesquels je n’étais pas assez compétente. J’ai donc commencé à aimanter autour de la marque des gens avec de vraies spécialités, des compétences en communication, en juridique, dans la fabrication… Il faut savoir évoluer en même temps que sa société.

Ces dernières années, tu as développé des projets avec Sézane, vous avez eu un corner au Bon Marché … Quelle est la prochaine actualité de Vanity Boum ?

Des projets sont en cours pour 2019 mais à ce stade ils sont encore secrets ! Nous avons reçu des propositions de très belles marques avec lesquelles nous avons envie de collaborer. En parallèle, nous travaillons sur le développement de Vanity Boum en propre. Nous souhaitons conserver le vintage mais également proposer des luminaires en édition. C’est un tout nouveau challenge qui demande d’en savoir encore plus sur la fabrication du verre. Il nous faut dessiner nos propres modèles, trouver les artisans… c’est passionnant.

Quel est ton quotidien ? As-tu une journée type ?

Il n’y a pas une journée qui soit identique à l’autre surtout depuis que je suis maman. La seule routine que j’ai c’est de me réveiller avec ma fille et de passer du temps avec elle le soir. Entre les deux, c’est toujours différent ! Un jour je rencontre un souffleur de verre, le lendemain je finalise un projet sur mesure pour un hôtel, je cherche les noms des prochaines lampes, je fais un point avec mon comptable, je réfléchis au prochain shooting avec Hervé le photographe qui m’accompagne depuis le début, je détermine les prochaines couleurs avec Lisa qui travaille avec moi sur l’édition, ou encore je déjeune avec des amies qui elles aussi ont créé leur marque… Ça, c’est d’ailleurs quelque chose d’assez génial que j’ai découvert avec Vanity Boum. La solidarité dans l’entreprenariat féminin, c’est incroyable !

Inspiration #Impérial

© Hervé Goluza

C’est vrai que les femmes sont de plus en plus dynamiques et présentes dans le monde de l’entreprenariat. C’est quelque chose que tu ressens également ?

L’entreprenariat féminin s’est en effet beaucoup développé ces dernières années. En ce moment, je suis entourée par des nanas très douées, sensibles et intelligentes qui ont lancé des projets qui cartonnent. C’est super inspirant. Dernièrement par exemple, j’ai vu les filles de Confiture Parisienne. Elles ont un espace merveilleux au Viaduc des Arts. Leur parcours est assez atypique. Elles ont commencé de manière très artisanale à faire leurs confitures et aujourd’hui elles livrent des Palaces, elles font des collab avec des chefs et, humainement, ce sont des filles vraiment super.

Il n’y a pas de rivalité entre les femmes. Au contraire il y a une solidarité qui est assez incroyable et stimulante … Personne ne protège son petit bout de terrain. On est plus dans une idée de win/win. Il existe de nombreux réseaux féminins, de team d’entrepreneuses. Tout le monde s’entraide, se donne des conseils et des contacts. Il y a une dizaine d’années, je ne pensais pas que cela était vrai. Je me disais que les femmes entre elles étaient forcément des « bitch ». Mais je ne suis pas comme ça et il y a 10 000 autres nanas qui pensent comme moi !
On a besoin les unes des autres. On aurait tort de ne pas s’aider, de ne pas se dire qu’on est fortes, qu’on va y arriver. Nous ne sommes pas moins légitimes, pas moins une imposture que n’importe quel homme sous prétexte que ce sont des hommes.

Je n’ai jamais essayé de rentrer dans des réseaux d’entreprenariat féminin mais plus Vanity Boum grandit et plus je réalise que je suis entourée par des femmes fortes et inspirantes, dans mes équipes, dans mon cercle professionnel, dans ma vie de tous les jours. C’est assez galvanisant et challengeant mais dans le bon sens du terme. Ce sont des valeurs géniales que je vais pouvoir transmettre à ma fille. Ce sera naturel pour elle de faire les choix dont elle a envie, ce sera plus simple je l’espère…

Quelle sont les femmes qui t’inspirent ?

Je n’ai pas d’exemple bien précis. Toutes les femmes autour de moi qui réussissent à tout mener, à faire des enfants, à ne pas avoir la trouille, à monter un business, à tout quitter, créer, avoir des idées… elles m’inspirent toutes !

Quelle est ta vision de la réussite ?

Pour moi, la réussite ne tient pas seulement à un aspect purement commercial. Bien sûr, je suis contente de vendre plus de lampes et d’avoir la possibilité technique et financière d’en proposer encore plus mais je suis surtout heureuse de faire quelque chose qui me comble et qui plaît aux gens, de pouvoir partager ! Le fait d’avoir trouvé avec Vanity Boum une manière de transmettre et de raconter une histoire qui soit sincère est important pour moi.

J’ai découvert que je pouvais être fière de moi et du chemin que j’ai parcouru. Ça donne envie d’aller de l’avant, ça me donne de la force et ça nourrit ma famille, ma vie personnelle, ma fille… Je pense au moment où je serai vieille et pourrai raconter ce que j’ai fait à mes enfants et à mes petits-enfants. Je serai heureuse de leurs transmettre mon histoire et de partager avec eux ces valeurs.

Adelaide Enlart - Vanity Boum

Adélaide Enlart par © Roman Jehanno

Quels conseils donnerais-tu aux femmes qui se lancent dans l’entreprenariat ?

ll faut y croire, ne pas avoir peur et surtout ne pas se décourager dès le premier obstacle. Si tu savais le nombre de fois où j’ai vu des montagnes alors que ce n’était que des toutes petites collines ! Certaines étapes peuvent être super décourageantes. Il faut savourer chaque petite victoire et apprendre de chaque erreur.
C’est également important de ne jamais baisser son niveau d’exigence. Mieux vaut ne pas se précipiter quitte à devoir attendre un peu plus longtemps pour que les choses se fassent. Cela paye toujours à la fin ! Cette patience et cette ténacité, c’est ce qui permet de donner un vrai caractère de qualité à ta marque et de s’inscrire dans la durée.
Un ami proche, qui est plutôt doué en entreprenariat, m’a dit un jour « vise toujours très haut ». C’est ce que je m’autorise à faire et c’est un vrai moteur. Je ne dis pas que j’atteins toujours ces objectifs mais au moins chaque petite victoire qui m’y mène est encore plus savoureuse.
Et il faut avoir en tête qu’être entrepreneur de sa propre boite, c’est 24 heures sur 24. Même quand tu te dis que tu vas faire un break de quelques jours et bien tu ne le fais pas vraiment !

Est-ce que tu as rencontré des gens qui sont un peu des mentors pour toi ?

Pas vraiment dans le domaine de la création pure et dure. Mon amoureux est le meilleur conseiller de la terre et c’est certainement grâce à lui que la marque est aujourd’hui ce qu’elle est. Je lui dois énormément ! Il a une justesse de regard et il me connait tellement bien. Il n’a qu’une seule envie, c’est de voir la marque grandir et il y croit. Et puis surtout, je l’admire pour ce qu’il est, donc je pense que je peux dire que c’est lui mon mentor.

Est-ce qu’il y a des ressources, des livres, des podcasts que tu as l’habitude de consulter pour t’inspirer au quotidien ou te motiver ?

J’écoute les podcasts de Génération XX, notamment en période de doutes. C’est toujours agréable de découvrir le parcours d’autres femmes entrepreneuses qui racontent leurs propres histoires, les difficultés qu’elles ont rencontrées… et qui pour la plupart ont connu de belles réussites.
Si j’arrive à dégager un peu de temps, ce qui n’est pas évident en ce moment, alors je vais surtout lire, écouter ou regarder des choses qui n’ont rien à voir avec ce que je fais. Il faut savoir prendre des bouffées d’oxygène ailleurs, dans des choses qui n’ont aucun rapport avec son activité… ça fait du bien et c’est indispensable pour durer parce que c’est une telle charge de monter un business !

Quelle est ta couleur préférée ?

J’aime beaucoup les teintes roses et le bleu… Le bleu est une couleur qui me suit depuis longtemps. Avec le métier que je fais aujourd’hui, il y a tellement de couleurs et de teintes que j’aurais du mal à n’en choisir qu’une seule !
En ce moment, je suis dans des roses, des verts et des bleus… Ce sont les couleurs de notre prochaine collection…

Les lampes Précieuses de Vanity Boum feront leur retour dans de nouveaux coloris au printemps !
Pour découvrir la nouvelle collection vintage ainsi que les nouveaux modèles en édition, il vous faudra attendre jusqu’en juin. Je vous conseille de vous inscrire dès maintenant sur Facebook ou Instagram @vanityboum pour être avertie des prochaines ventes et actualités de la marque.

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