2 novembre 2018
…avec ses odeurs de terre mouillée,
d’aiguilles de sapin, de mousse et de houx vert.
Novembre se dessine et on pense déjà à Noël,
aux yeux brillants des enfants, au plaisir des cadeaux,
à l’hiver qui se profile, aux couches de mailles sur nos peaux.
Novembre se dessine et on rêve de feux de cheminée,
de temps qui s’étire en famille.
On veut se serrer les uns contre les autres,
se raconter des histoires de nature, d’étendues sauvages,
de loups qui courent dans les plaines,
de premiers hommes et de cavernes.
On veut se chuchoter des mythes, des légendes,
des contes, de la magie, du sacré.
Novembre est là et on a envie de se recentrer,
de se dire qu’il est encore temps, que l’on peut toujours,
à notre échelle, accomplir des petits gestes pour préserver les forêts,
l’air que l’on respire, la planète.
En novembre, on se rêve exploratrices, aventurières,
au plus près de nos racines, de nos origines, de notre Terre.
On se veut maternelles, protectrices, louves, instinctives.
On se redéfinit libres, triomphantes, entêtées, déterminées,
vivantes, fougueuses, sans limites.
En novembre, on a décidé d’être sauvages
et c’est si bon de se laisser aller.
(Crédit photo : Nadine Shaabana)