12 juin 2019
Crédit : Atzarine
Elle imagine de jolies blouses à fleurs, des chaussettes douillettes mais aussi des biberons en verre, des hochets en bois et bien d’autres accessoires raffinés pour les bébés.
Toutes ces petites merveilles sont ensuite glissées dans la très belle boîte Atzarine. Dans le fond de cette boîte précieuse, on découvre un joli message, une carte déco pour mettre de la bonne humeur… et, surtout, Clémence pense aux mamans ! Le concept de ce coffret, c’est de n’oublier personne. On y glisse un bijou, des fleurs, une séance photos, un t-shirt… C’est le cadeau parfait pour célébrer l’arrivée d’un nouveau-né. Français, original, délicat, très joli, facile à concevoir, en un clic c’est validé et envoyé.
« …des mamans joyeuses, spontanées, impertinentes, curieuses qui font avant tout rimer amour maternel avec amour de la vie tout court »
Cette phrase, nous l’avons découverte sur le site d’Atzarine et elle nous semble en phase avec la manière dont on voit la maternité… Des femmes curieuses, décomplexées, qui aiment la vie, les belles choses, qui osent et qui entreprennent. Cela nous a donné envie d’en savoir plus sur la pétillante créatrice d’Atzarine, sur son parcours, son travail, ce qui l’inspire et lui fait plaisir !
Rencontre avec Clémence, l’heureuse créatrice d’Atzarine
Quel métier rêvais-tu de faire quand tu étais plus jeune ?
Je crois que j’ai toujours voulu travailler dans le domaine artistique. C’est d’ailleurs ce que je fais aujourd’hui avec Atzarine : la création des produits, l’image de la marque, les photos… Je ne me suis donc pas complètement trompée !
Qu’est ce qui t’a donné envie de créer ta boîte ?
J’ai travaillé pendant 7 ans dans le secteur de l’enfance chez CdeC by Cordelia. Suite à un licenciement économique, j’ai pris le temps de réfléchir à ce que je voulais vraiment faire et c’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic. L’entreprenariat m’a toujours passionnée, c’était le moment de faire le grand saut !
J’ai pu me former et prendre le temps de réfléchir à un projet auquel je croyais vraiment. Je me suis intéressée aux maman, aux bébés et plus particulièrement aux cadeaux de naissance. On ne sait jamais ce qu’il faut choisir, quelle taille prendre, on se demande s’il faut gâter la maman ou le bébé… Ça prend du temps et on n’est même pas sûr de faire vraiment plaisir. C’est alors que j’ai pensé aux coffrets de naissance. Pourquoi pas une boîte précieuse dans laquelle je glisserais de délicates attentions pour gâter la maman et son bébé ? D’un côté simplifier l’achat pour la personne qui offre et de l’autre faire plaisir à la maman avec un joli cadeau sortant de l’ordinaire et des produits raffinés. Atzarine était née !
Est-ce que le nom ATZARINE veut dire quelque chose en particulier ?
Rien de vraiment précis ! C’est un mélange de pas mal de choses. J’aime les prénoms qui se terminent en « -ine », je trouve que c’est assez féminin, un peu enfantin mais pas trop car je ne voulais pas d’un nom trop connoté « bébé ».
J’aime aussi les noms rétro et j’ai une grosse passion pour les fleurs ! Du coup, je suis partie du nom L’azarine qui est une fleur et j’ai rajouté un T. Le mot me faisait penser aux Tzarines, les épouses des Tzars russes. L’ensemble me plaisait, la prononciation était sympa et facilement mémorisable. J’ai gardé ATZARINE !
T’es-tu fait aider lors de la création d’Atzarine ?
J’ai une amie qui s’occupe d’identité de marque qui m’a conseillée au tout début de la création de ma société. C’était bien pour prendre du recul et m’aider à positionner mon offre et mes produits. Autrement, je suis restée assez automne dans mes choix et sur tout le reste du travail à effectuer.
Qu’est-ce qui est le plus difficile dans ton travail ?
Quand ton business est 100 % digital et qu’il n’y a pas de boutique physique, il faut que la qualité du produit soit aussi belle en photo qu’en vrai, sacré challenge ! La création des produits, le soucing matières, les fournisseurs… C’est quelque chose que j’adore faire mais ce n’est pas du tout évident. Passer de ce que tu imagines à la réalité, c’est parfois un peu compliqué.
Dans un premier temps je les dessine et ensuite je fais fabriquer des prototypes, c’est une étape importante. Malheureusement, il m’arrive de ne pas être satisfaite du tout lorsque je reçois les produits… Ça ne correspond pas à ce que j’avais imaginé et dans ce cas-là je suis obligée de tout recommencer, j’ai l’impression de reculer et c’est très frustrant. Je peux également recevoir les proto et être très emballée mais ça ne m’empêche pas d’avoir la trouille et de me demander quand même si j’y vais ou n’y vais pas ! Quoi qu’il arrive, il faut essayer de ne pas trop douter, de garder une ligne directrice et de s’entourer d’une dream team de conseillers (d’ailleurs je les remercie mille fois, ils se reconnaitront 😉) pour chasser les doutes.
Quels sont tes critères pour fabriquer un produit Atzarine ?
Je propose plusieurs sortes de produits. Il y a ceux que je fabrique comme les blouses, les chaussettes ou les biberons. J’en achète d’autres comme les veilleuses ou les hochets en bois. Je travaille également avec des fournisseurs pour les bijoux et je propose, par le biais de partenaires, des cartes cadeaux à offrir (une séance photo, un bouquet de fleurs…).
Lorsque je fabrique un produit Atzarine, il faut qu’il soit le plus qualitatif possible. Je souhaite avoir un positionnement assez haut de gamme. Pour la mode enfantine, j’essaie dès que je peux de ne pas m’éloigner de la France, je trouve ça génial de mettre en avant les ateliers français et leur savoir-faire. Par principe, je préfère procurer à un bébé de la tendresse française. Et c’est beaucoup plus simple de gérer des fournisseurs français plutôt que d’envoyer des rouleaux de 50 mètres à l’autre bout du monde !
Crédit : Atzarine
Au quotidien, qu’est-ce qui t’enthousiaste le plus ?
J’apprécie énormément découvrir les petits mots de remerciements des personnes qui ont reçu ou qui ont offert des cadeaux Atzarine. C’est très sympa, d’ailleurs je conserve tout dans un petit carnet pour les jours un peu plus difficiles !
Sinon, ce que j’aime vraiment beaucoup ce sont les photos. Mettre en scène les produits, garder un souvenir des différentes commandes des clients. Je pourrais passer ma vie à en prendre.
Travailler sur les nouvelles offres, sourcer de nouveaux produits est également un aspect très sympa de mon quotidien. Je passe aussi pas mal de temps à répondre à des mails de clients, à démarcher, à parler d’Atzarine. Cette partie est assez difficile pour moi, ce n’est pas ce que je préfère, c’est dans mes objectifs d’amélioration.
Peux-tu me parler de l’opération que tu as mise en place avec SOS PREMA ?
C’est un sujet qui me touche particulièrement car je suis née très prématurée. J’ai toujours voulu me rapprocher de SOS Préma afin de les aider mais je ne savais pas trop comment.
Avec Atzarine, je m’étais dit que si j’arrivais à créer un produit sympa je monterai une opération et leur reverserai une partie des bénéfices. Lorsque j’ai développé la gamme de t-shirts, j’ai pensé que c’était le bon moment, je les ai contactés et ça s’est fait naturellement. C’est une opération qui a du sens, que je pourrais envisager de faire à nouveau.
As-tu une journée type ?
J’aimerais surtout avoir plus de temps pour tout faire ! Généralement, je passe une partie de ma journée devant mon ordinateur à traiter les commandes, répondre aux clients, mettre à jour le site et à réfléchir aux opérations à monter dans les mois à venir… Mais dès que je peux, je participe à des événements ou je déjeune avec d’autres amies entrepreneuses. C’est important de casser la routine et de sortir de l’isolement du travail en solo.
Crédit : Atzarine
Est-ce qu’il y a des ressources, des podcasts que tu as l’habitude de consulter pour t’inspirer au quotidien ou te motiver ?
J’aime bien écouter le podcast Génération XX animée par Siham Jibril, qui donne la parole aux femmes qui entreprennent mais aussi celui de Pauline Laigneau, la co-fondatrice de la marque de joaillerie Gemmyo, qui a lancé son podcast « La crème de la crème ». Tu peux essayer d’appliquer à ton échelle leurs conseils. Je trouve ces podcasts très inspirants et motivants.
Autrement, je fais partie d’un groupe d’amies entrepreneuses. Lorsqu’on a besoin d’un coup de main, d’un conseil, on s’envoie des messages et on organise des déjeuners. On s’entraide, on partage des contacts, des idées… on échange et ça fait du bien de ne pas rester seule face à ses problèmes.
Quels sont les comptes Instagram sur lesquels tu aimes flâner pour t’inspirer ?
Ah les réseaux sociaux, j’y passe beaucoup trop de temps ! De nombreux comptes déco et lifestyle m’inspirent comme par exemple @marceline.paris @audrey5octobre @audreyfitzjohn ou @helloblogzine
Quelles sont les femmes qui t’inspirent ?
Toutes les femmes ! Celles qui sont heureuses et bien dans leurs baskets.
Quelle est ta couleur préférée ?
Sans hésitation, le vert ! Depuis que je suis toute petite, j’aime cette couleur, je ne sais pas vraiment pourquoi. C’est la nature, c’est lumineux, gai, apaisant. C’est la couleur de l’espérance. Une touche d’un beau vert à un endroit et tout change ! Vive le vert.
Par Fanie / Elles créent, Naturel